« T’avais un parfum de verveine / Et de grenade lacrymogène... », se souvient le jeune homme de la chanson de Pierre Bachelet, Vingt ans, écrite par Jean-Pierre Lang pour le vingtième anniversaire de la révolte étudiante.
« Et puis y’avait le mois d’mai
Qui préparait ses pavés
C’est là qu’on s’est rencontrés
Mouchoirs sur le nez
Le monde était à refaire
Et dans ta chambre à Nanterre
C’est justement c’qu’on a fait... (...)
L’amour chantait sa Carmagnole
En descendant rue des Écoles
Affiches d’une main
De l’autre le pot d’colle... »
Dans un livre publié en 2008 aux éditions Hors Commerce, Quatorze ans de chansons pour Pierre Bachelet, Jean-Pierre Lang raconte :
« [...] Il m'avait montré les premières mesures de ce qui allait devenir le refrain de En ce temps-là j'avais vingt ans, en me précisant qu'il le trouvait trop prosaïque pour être intéressant. Je n'étais pas de cet avis, et comme j'avais aussitôt pressenti le titre et le scénario de la chanson, j'étais parti avec une copie cassette du thème de huit mesures, sans avoir soufflé mot de mon idée, de peur qu'il ne l'aime pas. Pour le convaincre, il fallait vraiment avoir tout le déroulé du texte, cette espèce de marche en avant du temps, cette hâte, cette force de vie répétitive qui était très présente dans les huit mesures...
Je lui apportai quelques jours plus tard le texte fini, entièrement construit sur la même métrique, et j'étais tellement sûr de mon coup que j'avais annoté en marge, sur cinq lignes tracées à la hâte au crayon, un thème que j'imaginais en réponse à la mélodie, thème que Bernard Levitte devait conserver et attribuer aux cuivres et qui allait devenir le "gimmick" (la signature sonore) de la chanson...
Pierre avait manifesté une grande surprise face à ce résultat inattendu et s'était attelé à finir la musique sur sa métrique d'origine, avec quelques modifications qui ponctuaient le refrain d'une manière originale et efficace. J'y réadaptai aussitôt le texte. Il avait un instinct infaillible de ce qu'il fallait faire et sa musique s'avéra d'une redoutable efficacité dans sa simplicité. J'étais à mon tour surpris et heureux. »
Le mal de Mai est une jolie chanson de Jean Albertini et Paul de Senneville, enregistrée par Michèle Torr en 1977. On y croise un jeune couple qui vient de se former au cours d’une de ces folles journées et que les « événements » vont séparer :
« Quelque part dans le ville
Sur les pavés brûlants
Le soleil est tombé
Quelle chaude journée...
Nous avions tant marché
En nous tenant la main
Que l’on s’est arrêtés
Au boulevard Saint-Germain (...)
Et puis c’est le brouillard
Je ne sais plus très bien
Bousculés par la foule
Tu as quitté ma main
On ne s’est plus revus
Presque dix ans déjà
Un printemps malgré tout
À marquer d’une croix... »
En 1981, l’arrivée de François Mitterrand à la présidence de la République met du baume au cœur du « peuple de gauche » qui attend ce moment depuis ce printemps 68 désormais lointain... Coïncidence, sur le deuxième album de Joël Favreau (Flarenasch), à la pochette bien rouge, Et nous, dans la foule, une magnifique chanson, toute en sensibilité, placée à la fin de la face B, nous ramène treize ans arrière (témoignage bientôt en ligne) :
« T’en souviens-tu ?
De l’année des événements...
Comme l'on dit pudiquement
Chez la baronne [...]
T’en souviens-tu ?
De tous ces comment, tous ces pourquoi
Jaillissant pour la première fois
De nos armoires
T’en souviens-tu ?
Dans les théâtres et dans les facs
N’importe qui vidait son sac
C’était la foire... »
En 1997, Serge Lama se situait dans la chanson avec cette jolie formule : « Trop jeune pour Saint-Germain, trop vieux pour 68... » Pourtant, sur le 30 cm « D’aventures en aventures » sorti en octobre 1968, Les Belles de Mai, une chanson co-écrite avec Eddy Marouani (musique d’Yves Gilbert), laisse entendre que Serge Lama, 25 ans en 1968, n’a pas été tout à fait insensible à l’atmosphère électrique de ces « événements » :
« Les belles de mai
De la rue des Écoles
Au boulevard Saint-Germain
Rien que pour un baiser
On fait quitter l’école
À des tas de copains...
Derrière les barricades
En mai, rappelle-toi
Elles venaient par trois
Soigner nos cœurs malades
Derrière les barricades...
En mai
Rappelle-toi... »
Une évocation de Mai 68 que l'auteur-interprète chante dans Chansons à aimer le 13 avril 1969.
© Les archives de la RTS
Dans la foulée du dixième anniversaire, Pierre Delanoë concocte une jolie et assez peu connue chanson que Gilbert Bécaud enregistre et qui paraît en janvier 1980 sur un 45 tours. Intitulée simplement Mai 68, elle met en scène un couple qui se retourne sur son passé (« Le temps va vite, voyage / Et Mai 68 c’est une chanson d’un autre âge ») :
« Tiens, 12 ans déjà
On était fou
On se foutait
Du monde entier
Des gens mariés
D’la république
Trop tiède
Et Mai 68 pour moi c’est “Je t’aime”
Simplement un seul mot “Je t’aime”... »
Un passage de la chanson semble s’inspirer d’une séquence du film de Gérard Oury, La Carapate, lui aussi consacré aux événements de Mai 68 :
« Tiens, tu t’en souviens
La rue du Bac, une barricade
Et je t’emmène chez moi
Pendant qu’on s’aimait
Des gens criaient, couraient
Une jolie Rolls brûlait
À la radio cette musique passait... »
Des souffles nouveaux
Moins nostalgiques et plus contestataires sont les chansons écrites par la jeune génération de chanteurs « engagés » apparus dans le sillage de Mai 68. Jean-Michel Caradec, par exemple, avec une chanson de son deuxième album paru en 1974, mais déjà enregistrée l’année précédente par Maxime Le Forestier à l’Olympia. Une chanson de colère retenue, portée par la voix toute en sensibilité de son auteur, intitulée elle aussi Mai 68 :
« La branche a cru dompter ses feuilles
Mais l’arbre éclate de colère
Ce soir que montent les clameurs
Le vent a des souffles nouveaux
Au royaume de France... (...)
Et plus on viole la Sorbonne
Plus Sochaux ressemble à Charonne
Plus Beaujon ressemble à Dachau
Et moins nous courberons le dos
Au royaume de France (...)
Perché sur une barricade
L’oiseau chantait sur les grenades
Son chant de folie était beau
Et fous les enfants de Rimbaud
Au royaume de France...
La branche a cru dompter ses feuilles
Mais elle en portera le deuil
Et l’emportera au tombeau
L’autome fera pas de cadeau
Au royaume de France... »
Mai 68, chanson de Jean-Michel Caradec, par Maxime Le Forestier dans un enregistrement public, puis par son auteur, version studio.
Effectivement, « l’automne fera pas de cadeau » ! Réconforté par la manifestation du 30 mai et la très large victoire aux législatives du 30 juin, le pouvoir gaulliste va, sous le « règne » du nouveau ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin, donner un net coup de vis... à droite.
« Charognes !
Vous voulez faire de la révolution
Un souvenir
Charognes !
Attendez, attendez
Et vous verrez bientôt
Vous verrez les soleils
Que nous ferons lever
Et nos soleils à nous
Seront porteurs de joie
Les vôtres n’auront brillé
Que sur Hiroshima !
Charognes !
Vos flics ont fait de milliers de moutons
Des milliers d’enragés
Charognes !
C’est la rage en effet
Que de vouloir un monde
Où chacun pourrait vivre
Au soleil et en paix
Sans être un exploiteur
Ou bien un exploité
Ni un consommateur
Sommé de consommer
Charognes !
Vous appelez vos enfants révoltés
Les voyous de la pègre
Charognes !
C’est la pègre en effet
Que vous mettez au monde
Dans chaque bidonville
Dans vos cités prisons
Nous tenons de la rue
Ce titre de noblesse
Honte sur vous
Qui trahissez votre jeunesse
Charognes !
Vous voulez faire de la révolution
Un souvenir
Charognes !
Mais des nuées d’oiseaux
Nés de la dernière pluie
Se foutant des frontières
Et ignorant les races
Ont vu le raisin mûr
Et ils se sont unis
Pour rire au nez des vieux corbeaux
Et des rapaces
Si les gaz et les coups
Ne sont pas suffisants
Charognes !
Il vous faudra
Tuer tous vos enfants ! »
Charognes. Un titre violent, comme l’est la chanson de Lise Medini, superbement arrangée par Michel Villard.
Chanteuse révélée en 1961 par les Relais de la Chanson Française avec un texte de Sani qu’elle met en musique (Premier métro), Lise Medini enregistre quelques 45 tours chez BAM avant d’intégrer en 1967 la maison de disques CBS qui s’ouvre aux nouvelles voix (Serge Alexandre, Serge Franklin, Jean-Pierre Kalfon, Michel Géraud, Sophie Makhno, Patrick Abrial, Marie-José Casanova, Claude Mann, Stéphan Reggiani, Les Francs Garçons, Christine Sèvres...).
Au verso de son deuxième album paru chez CBS fin 1968, Lise Medini, jusque-là, compositrice, précise sa démarche : « Un mur de la faculté Censier m’a soufflé un début de chanson. “Charognes, vous voulez faire de la Révolution un souvenir. Attendez et vous verrez bientôt...” Et de l’envie d’écrire sur les murs jaillit mon premier texte de chanson. D’autres ont suivi... Les voici, ainsi que plusieurs textes de Sani que j’ai toujours autant de joie à mettre en musique. »
Des jeunes gens en colère...
Anne Vanderlove connaît un grand succès en 1967 avec Ballade en novembre, un titre qui cartonne sur les ondes. L’année suivante, la « Joan Baez française » consacrera, elle aussi, une chanson à Mai 68, Ballade au vent des collines, qui figure sur son troisième 45 tours paru au début de l’été 68 :
« Des jeunes gens en colère
Marchent dans le monde entier
Au cœur des villes
Des usines et des universités
Vous n’avez plus le droit
De fermer vos fenêtres
La jeunesse c’est comme
Un printemps qui va naître
J’ai tant pleuré que le vent
Qui vient des collines
Ce soir sur ma joue
Est plus doux
Qu’une aile d’oiseau
Demain, je crois qu’il fera beau... »
Paris Mai
En 1968, Claude Nougaro innove avec un texte parlé-chanté-scandé, sur fond de musique africaine, qui commente à chaud les « événements ». Paris Mai sort en octobre 68 sur un 45 tours simple (avec au dos La pluie fait des claquettes). Nougaro a alors 38 ans.
« J’étais dans un trip très africain à l’époque, raconte Nougaro. J’écoutais un disque de Nina Simone qui reprenait un thème d’Afrique du Sud, un chant tellement spatial : “Flo Flo Flo / Méla / Flo Flo Flo / Méla”. Je suis parti sur ce 6/8 bien africain : “Mai mai mai / Paris mai / Mai mai mai / Paris”. Et j’ai planté mes alexandrins. » (...)
Le traditionnel Flomela par Eddy Louiss.
« Cette musique m’occupait. Ensuite, je me suis senti le devoir de faire une toile sur 68. Je l’ai écrite très vite, chez moi, avenue des Ternes, à Paris, et réécrite dix fois. Cette chanson est ma réaction face à cet opéra dans lequel j’ai été précipité. » (16)
« Chanson d'aube », pour Christian Laborde, Paris Mai, est interdite à la radio. Nougaro la retire de son tour de chant, estimant son contenu « déformé » par « l’idéologie gauchiste ». Plus tard, il s’en expliqua dans la revue poétique Aliénor : « Paris Mai est une chanson de délivrance, ce n’est pas une chanson d’engagement. Moi, je suis un désengagé professionnel (...) L’engagement, ça ne fait que des criminels et des fous ! »
« Je ne veux plus cracher dans la gueule à papa
Je voudrais savoir si l'homme a raison ou pas
Si je dois endosser cette guérite étroite
Avec sa manche gauche, avec sa manche droite
Ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis
La passion du futur, sa chronique amnésie... »
« C’est un chant désespéré, c’est une chanson de l’angoisse de l’homme dans notre temps. Dans cette chanson, je fais dire à mon étudiant : “Je ne veux plus cracher dans la gueule à papa / Je voudrais savoir si l’homme a raison ou pas.” Je ne veux plus faire de conflits entre les générations, je trouve qu’il est dangereux de célébrer le culte de la jeunesse. » (17) « Je croyais que c’était une révolution spirituelle et c’était une révolution politique ; moi, j’attendais des saints, et c’étaient des mercenaires du marxisme... » (18)
Nougaro chante Paris Mai en 1969 à l’Olympia. « Sur scène, je sentais une tension particulière dans le public... quand même ! Elle devenait ambiguë. C’était un miroir, car la chanson est dure, finalement. Ce n’est pas une chanson de victoire, c’est une chanson d’appel. (...) C’est une chanson avec une envolée, qui me ressemble tout à fait. C’est un “cri écrit”. Elle fait partie des dix chansons importantes pour moi. » Puis elle quitte son répertoire jusqu’en... 1994. « Il manquait une pièce africaine dans l’équilibre rythmique de mon spectacle », expliquera-t-il alors. (16)
Une version "live" de Paris Mai, par Claude Nougaro
Grève illimitée !
Ce sera un des slogans les plus suivis de Mai 68. Secteur après secteur, le pays « débraye », les gens « décrochent ». Il seront, au plus fort de la crise, près de dix millions de grévistes ! Une situation inédite qui inspire Dominique Grange :
« Grève illimitée
Les portes se ferment
Les piquets se forment
Grève illimitée
Les bras fatigués délaissent la chaîne... »
Même les « branches » les moins traditionnellement portées à la grève, comme les théâtres et les music-halls (Pacra, Bobino, les Folies Bergère) vont se sentir portées par cette vague. Dans une chanson parue fin 1969, Les demoiselles de magasins – qui n’est pas une de ses meilleures, reconnaissons-le –, Jean Ferrat s’inspire de la grève qui a touché les grands magasins.
« Sur les murs du mois de mai »
Une autre catégorie de slogans, parmi ceux qui ont marqué les esprits et dont on se souvient encore aujourd’hui, tourne le dos aux revendications « catégorielles » pour appeler à « changer la vie » : « Sous les pavés, la plage », « Cours camarade, le vieux monde est derrière toi », « L’imagination au [prend le] pouvoir », « Le rêve est réalité », « Vivez sans temps morts », « Jouissez sans entraves », « Soyez réaliste, demandez l’impossible », « Prenez vos désirs pour des réalités »...
Sur « Fais que ton rêve soit plus long que la nuit », un album court (deux fois quinze minutes) mais fascinant réalisé par Vangelis Papathanassiou en 1971 (voir plus loin), on entend quelques uns de ces slogans mis bout à bout et chantés par une chorale, sur fond de mouvements de foule et d’explosion de grenades :
« Le rêve est réalité (bis)
Jouissez sans entraves (bis)
Vivez sans temps morts (bis)
Baisez sans carottes (bis)... »
« Fais que ton rêve soit plus long que la nuit » : les deux faces du 30 cm.
Avec ce disque qu’il qualifie de « poème symphonique », Vangelis, le compositeur des Aphrodite’s Child, a voulu restituer l’ambiance particulière du « joli mois de mai » lorsque lui et ses amis (Demis Roussos et Lucas Sideras) font halte à Paris avant, pensent-ils, de s’envoler pour Londres où ils sont attendus pour enregistrer un disque. Mais bloqués par les grèves d’avion et l’attente d’un permis de travail pour l’Angleterre, les Aphrodite’s Child doivent se résigner à enregistrer leur premier disque à Paris.
Pluie et larmes...
Chez Philips-France, on leur suggère justement d’enregistrer une version « pop » du Canon de Pachelbel afin de prendre de court celle que le groupe espagnol les Pop Tops vient de faire paraître, sous le titre Oh Lord, why Lord. Boris Bergman, jeune parolier qui vient d’écrire Nocturne pour la chanteuse Éva, est chargé de l’adaptation. Ainsi naît Rain and tears, slow de l’été 68 (enregistré les 10 et 14 mai et paru en 45 tours le 22 mai), fabriqué sur des presses artisanales car les usines sont en grève, et le premier d’une série à succès pour les Enfants d’Aphrodite.
Boris Bergman dira que l’idée de Rain and tears lui est venue à la vue d’un enterrement, un jour de pluie. Une autre version prétend que ces « larmes » sont celles provoquées par la « pluie » de grenades lacrymogènes lancées par les CRS... « On a enregistré au studio Auguste Blanqui de Philips qui était alors en pleine démolition, se souvient Boris Bergman. Lorsque Vangelis enregistrait sur le mellotron, il était obligé d’aller demander aux démolisseurs d’arrêter le marteau quelques minutes... Le lendemain de l’enregistrement de Rain and tears, le studio n’était plus qu’un amas de gravats... Il n’y a pas eu de concurrence avec l’adaptation des Pop Tops, c’est une pure coïncidence. L’idée d’adapter le Canon de Pachelbel ne venait pas de Philips mais de Frédéric Leibowitz, jeune éditeur aux éditions Jenner Music. On m’avait enfermé dans un petit bureau en me menaçant de ne pas me laisser sortir tant que je n’avais pas fini mon texte... J’ai été inspiré par la force des choses ! »
Le "clip" le plus connu de Rain and tears par les Aphrodite's Child.
Pour revenir à l’album de Vangelis, deux autres chansons prises sur le vif se retrouvent sur ce disque (19). Chansons « anonymes », et pour cause, puisqu’elles sont composées d’inscriptions lues sur les murs de Paris... On ne connaît pas non plus le compositeur de la jolie musique de Cela importe mon ami, pas plus que le nom de la chanteuse et de ses « choristes », la pochette signalant la participation d’une vingtaine d’hommes et de femmes — des gens de théâtre essentiellement — dont les seul noms connus semblent être ceux de Michel Ripoche, violoniste du groupe Zoo, et Harris Chalkitis, musicien grec proche des Aphrodite’s Child qu’il rejoindra sur le double album « 666 » :
« C’est une nuit verte
Celle des barricades
Nuit verte ou rouge ou bleue ou noire
Qu’importe mon ami (bis)
L’espoir de la victoire
Cela importe mon ami (bis)... »
(À suivre)
Notes :
(16) Mathias Goudeau et Patrice Tourne : Sur l’air du temps. 30 chansons qui ont changé la France, Jean-Claude Lattès, 1999.
(17) Dans l’émission Profil bas, France Culture, avril 1970.
(18) Paroles et Musique, deuxième série, n° 17, avril 1989.
(19) Le thème musical, qui revient en leitmotiv sur le disque de Vangelis sera réutilisé à deux reprises : dans Athènes, ma ville, une chanson enregistrée par Melina Mercouri en 1973 (paroles de Richelle Dassin), et dans Gavroche de l’an 2000, enregistrée par Milva en 1981 (paroles de Richelle Dassin, Pierre Delanoë et Claude Lemesle).
Voir la page (en anglais) consacrée à ce disque par Ivar de Vries :